La palpation se fait de manière symétrique en palpant systématiquement les différentes structures anatomiques. On palpera l’olécrane, l’épicondyle médiale, l’épicondyle latérale, l’insertion du biceps brachial, l’insertion du triceps.
On provoque une douleur à la palpation de la partie médiale du coude. On pense à une épicondylite médiale, une neuropathie ulnaire dans le cadre d’un syndrome du tunnel cubital, une arthrose du compartiment médial, une lésion du ligament collatéral médial, une fracture occulte de l’épicondyle médiale, une radiculopathie cervicale, une spondylarthropathie ou encore la prise de fluoroquinolone.
Figure 1: Palpation de l'articulation du coude |
On provoque une douleur à la palpation de la partie latérale du coude. On pense à une épicondylite latérale, un syndrome du tunnel radial avec atteinte du nerf interosseux postérieur, une radiculopathie cervicale, une compensation du coude sur une épaule gelée, une arthrose du compartiment latéral, une ostéochondrite disséquante, une arthrite infectieuse ou inflammatoire, une instabilité du coude en varus, une spondylarthropathie, une prise de fluoroquinolones, une atteinte du muscle anconé, etc.
On place le bras du patient en extension et on palpe une douleur ou un creux au niveau de l’insertion du triceps. On pense à une rupture du tendon du triceps sur prise de fluoroquinolone, etc.
On essaie de crocheter le tendon du biceps brachial. Cette manœuvre s’appelle le « Hook test ». L’examinateur n’arrive pas à crocheter le tendon.
On pense à une rupture du tendon du biceps brachial. La flexion pourrait être diminuée, mais est moins appropriée pour tester l’intégrité du biceps fémoral, car la flexion est aussi assurée par le muscle brachio-radial.
Figure 2: Hook test |