Il existe différents tests qui nous permettent de nous orienter dans le diagnostic différentiel des pathologies patellaires. On évaluera la mobilité patellaire ainsi que la congruence fémoro-patellaire.

On appuie sur la rotule tout en la mobilisant de haut en bas afin d’augmenter les frictions sur sa surface articulaire. C’est ce qu’on appelle le test de Rabot.

Lors de cet examen, le patient ressent une douleur. On pense à une arthrose femoro-patellaire ou un syndrome fémoro-patellaire

Figure 19 : Test de Rabot

On pousse la patella médialement et latéralement afin d’avoir accès respectivement à la surface articulaire fémoro-patellaire médiale et latérale. Puis on palpe la surface articulaire en question. C’est ce qu’on appelle le tilt patellaire.

Lors de cet examen, le patient ressent une douleur. On pense à une arthrose patellaire ou un syndrome fémoro-patellaire.

Figure 20 : Palpation de la surface articulaire fémoro-patellaire médiale et latérale

On pousse la patella latéralement tout en imprimant une flexion du genou. C’est ce qu’on appelle le test de Smilie.

Si le patient appréhende le mouvement et nous stoppe, on pensera à une luxation patellaire avec lésion du ligament fémoro-patellaire médiale.

Figure 21 : Test de Smilie

On demande au patient de contracter le quadriceps pendant que l’examinateur plaque la patella vers le bas et empêche volontairement celle-ci de remonter lors de la manœuvre. C’est ce qu’on appelle le test de Zholen ou l’ascension contrariée de la patella.

Le patient ressent une douleur lors du test, on considère le test comme positif. On pense à un syndrome fémoropatellaire, etc. Il est important de comparer au côté controlatéral pour améliorer l’interprétation, car le test reste désagréable même s’il n’est pas pathologique.

Figure 22: Test de Zholen

On saisit la patella en position de repos et on amène celle-ci dans une position médiale. C’est ce qu’on appelle le « glide test » ou le test de mobilité patellaire.

On observe qu’on ne peut que très peu bouger la patella, on parle de raideur latérale. On observe que la patella est très facilement mobilisable, on parle d’hypermobilité. 

Figure 23 : Glide test

On demande au patient assis au bord de la table d’étendre la jambe. On observe alors le mouvement de la patella lors du mouvement.

On observe que monte et bouge latéralement sur la fin de son mouvement, comme s’il décrivait la lettre « J ». On parle du « J sign ». On pense à une dysplasie fémoropatellaire, une insuffisance du vaste médial, etc.