On distingue deux types de mobilité : la mobilité active, ou le mouvement est effectué par le patient seulement, et la mobilité passive, ou le mouvement est effectué par l’examinateur.

L’examen de la mobilité active et passive du genou la flexion et l’extension.

La flexion est testée en demandant au patient de ramener les pieds vers les fesses.

L’extension est testée en demandant au patient de tendre sa jambe au maximum.

En cas de diminution de l’amplitude articulaire au mouvement actif, l’examinateur procédera au mouvement passif.

Figure 11 : Mobilisation passive en extension et flexion

Il est important de tester la mobilité en actif et en passif, car le diagnostic différentiel change.

Le patient arrive à effectuer tous ces mouvements en actif sans douleur, on exclut de manière sûre une pathologie du genou.

Le patient présente un déficit ou des douleurs au mouvement actif, mais sans déficit passivement, on pense à une atteinte musculaire ou neurologique spécifique au mouvement déficitaire.

Le patient présente un déficit au mouvement actif et passif, on pense à une atteinte articulaire ou ligamentaire dans un contexte traumatique, inflammatoire, infectieux, etc.

Le patient présente un blocage en flexion avec impossibilité d’étendre le genou. On pense à un ménisque en anse de sceau.